Recrutements : les dernières tendances pour anticiper la reprise

recrutements - Anticiper la reprise

Ecrit par Sandrine ALMERAS

Consultante Ressources Humaines
17 Juin, 2020

Recrutements : les dernières tendances pour anticiper la reprise

La crise sanitaire du COVID 19 a mis un coup de frein aux recrutements. Des secteurs en pénurie en février 2020 de profils très recherchés ferment les vannes du recrutement pour cause de COVID et de chômage partiel dès le mois de mars 2020.

Normal, me direz-vous. La réaction du chef d’entreprise est de protéger ses « petits » pour « survivre ».

On a vu passer le panel de prêts proposés par l’Etat (le Prêt garanti de l’Etat par la BPI), les multiples aides sans trop de conditions à toutes les catégories professionnelles, le chômage partiel accepté pour tous en attendant les contrôles de l’URSSAF (dès 2021).

L’activité ne s’est pas totalement arrêtée pourtant. Nombre d’entreprises, en particulier les artisans, ont repris le chemin du chantier dès qu’ils ont pu. D’autres entreprises de service ont même profité pour mettre à jour leur travail de fond, longtemps relégué au second plan des priorités.

Dimanche 14 juin au soir, le président déclare la France métropolitaine en vert. Hourra, tout redevient « normal » !

 

Mais alors, reprend-on les recrutements ?

Recruter, c’est combler à court terme un besoin de compétences essentielles manquantes dans sa société. C’est aussi parfois la volonté d’ajouter de nouvelles cordes à son activité. Mais c’est surtout penser à demain. Alors oui, recruter efficacement et durablement, cela se prépare, des mois à l’avance.

Quand on sait qu’il faut en moyenne 6 mois pour trouver et embaucher le bon candidat, 3 mois de plus pour l’intégrer dans la société et valider la période d’essai pour un cadre, et 3 mois encore avant de voir les premiers résultats sur sa performance, il faut en effet prévoir à l’avance son plan de recrutement.

Néanmoins l’annonce de la crise sanitaire a figé beaucoup d’activités. Même les entreprises dépendantes de la commande publique ont vu leur chiffre d’affaires se réduire alors que leur masse salariale ne bougeait pas. Interdiction de licencier, utilisation quasi obligatoire du chômage partiel. Les plus solides ont vu leur trésorerie prévisionnelle se réduire à peau de chagrin.

Nous avons appelé nos clients habituels dans cette période de fin de confinement et de retour à la normale. Et voici le message que nous leur avons transmis.

En septembre, ce sera la reprise. Les chantiers seront tous ouverts, les délais ne seront pas pour autant rallongés, et il faudra produire et travailler dur pour rattraper le retard dû à la crise sanitaire. Oui mais cela ne se fera pas sans penser aux recrutements. Les ressources juste avant la crise du COVID étaient déjà manquantes, certains secteurs souffrant de pénurie de profils expérimentés.

Dans l’ingénierie de l’environnement, par exemple, la recherche de profils est une bataille très difficile à gagner, en particulier dans la région parisienne. Il y a beaucoup de chantiers, notamment avec le projet du Grand Paris, et une recherche très active de candidats par tous les bureaux d’études et les entreprises générales.

C’est donc maintenant qu’il faut prévoir la rentrée de septembre. C’est un pari sur l’avenir, c’est croire en la capacité de la France à rebondir.

 

Faire confiance à un cabinet de recrutement pour trouver la bonne personne.

Le but du cabinet de recrutement est simple : trouver la personne parfaitement en phase avec un profil de poste, pour répondre aux besoins d’une société. Oiseau rare, mouton à cinq pattes, perle, appelez-la comme vous voulez. La prospection du chasseur de tête, ce sont des potentiels adaptés et des compétences précises. Son rôle d’analyse du besoin est primordial afin d’offrir à l’entreprise le délai le plus court possible pour pourvoir le poste. Attention cependant : prendre le temps de comprendre le besoin de chaque entreprise permet aussi de placer en poste le meilleur candidat. Ne surtout pas confondre vitesse et précipitation ! Écouter le candidat est aussi primordial : ses envies professionnelles, sa motivation et ses réelles compétences.

À l’ère du digital, les outils sont de plus en plus nombreux dans l’aide au recrutement et on peut aisément identifier puis sélectionner les profils les plus adéquats, sur profil, ou avec des mots clés.

Mais être avec les candidats dans l’échange verbal ou la rencontre reste un canal essentiel de prise de décision. Un entretien, quelle que soit sa forme, peut être décevant en comparaison avec la personne présentée sur le CV ! Les bonnes pratiques s’allient au caractère de chaque recruteur. Il suffit parfois d’un indice pour faire la différence entre deux candidats. Disons que laisser s’exprimer un peu son instinct peut être payant !

 

Recruter, c’est aussi l’occasion de diffuser une image valorisante de sa société

Si l’entreprise procède a des recrutements, c’est qu’elle se développe. Un signe positif envoyé également au candidat ! Et l’occasion de voir affluer des profils moins académiques, qui ont envie d’apporter leur pierre à l’édifice.

Cette fameuse marque employeur n’est pas à négliger bien au contraire. Des valeurs fortes, un positionnement alternatif, une attention particulière portée à son personnel peuvent faire la différence dans le choix de poser sa candidature. C’est un processus gagnant-gagnant : l’entreprise voit arriver en interne des compétences abouties, et de l’autre, le candidat en plus de sa grande motivation, apporte une analyse et un regard nouveau sur les problématiques de son futur environnement de travail.

Vous avez besoin d’échanger encore sur le sujet ? N’hésitez pas à prendre contact avec un cabinet en recrutement.

 

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